13ème
RALLYE DE SAINT MARCELLIN
DE L'HUILE SUR LE FEU |
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Le Rallye de Saint Marcellin à peut-être mal vécu
le port de son treizième millésime. Tous les initiés
du sport mécanique savent que le numéro 13 est habituellement
écarté de toutes les listes officielles. Tradition,
superstition, obsession ? ... Il en est ainsi depuis des lustres
mais pour la numérotation des éditions la logique
garde ses droits. Ainsi porte-bonheur pour certains ou signe du
mauvais sort pour d'autres, je vous laisserai libre de votre appréciation.
Pour ma part je conserverai simplement de cette édition 2001 de ce rallye qui fut dans notre région il y a quelques années maintenant, le rendez-vous incontournable de la convivialité, de la simplicité et de la bonne humeur, le souvenir que cette épreuve aurait pu tourner au drame dès les premières heures du second jour de course. Oui, tout aurait pu gravement dégénérer dans la splendide ascension de la spéciale de Presles, dite du Vercors, où les lourdes conséquences d'un geste inconsidéré et irréfléchi, sans doute porté par un irresponsable de premier ordre, auraient transfiguré cette fête du rallye en cauchemar. |
Faute de numéro un dans la liste des autorisés à
prendre le départ de cette treizième édition
ce fut Richard Caillat, à la fois organisateur et compétiteur,
qui s'élança en tête de la meute dans le premier
chrono tracé en plein centre ville de Saint Marcellin.
Une Allemande en remplacement d'une Germanique, il empocha après une farouche bagarre avec Patrick Artru la troisième place du classement général définitif à 1' 39" du leader Luc Escharavil. Après avoir longuement bénéficié des possibilités d'une fougueuse Porsche 911 il s'est alloué depuis quelques temps déjà les services d'une puissante BMW M3. Luc Escharavil ayant acquit au début de la saison la magnifique Renault Mégane Kit Car de Jean-Marie Cuoq, la voiture se succède ainsi elle-même dans ce rallye national mi-Isérois mi-Drômois et pour la petite histoire toujours aux mains ci d'un pilote Ardéchois. |
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Belle victoire donc de Luc Escharavil auteur d'une course sans faille. Même la partie glissante et malvenue dans l'ascension du Plateau de Presles au coeur de l'épreuve spéciale dite du Vercors n'aura pas inquiété ni même ralenti la progression du Privadois. La compétition fut d'ailleurs stoppée le samedi matin tout juste quelques minutes après son premier passage. A cet instant là l'équipage numéro 40 composé de Alain et Luc Viallet sur une Peugeot 309 GTI 16 S venait d'effectuer une violente sortie de route provoquée par la section maculée d'huile végétale. Incident de course heureusement sans gravité corporelle pour les personnes à bord de ce véhicule. On a véritablement frôlé la catastrophe ce matin-là sur les hauteurs du Vercors à la suite de ce geste impensable et criminel. |
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Arnaud Monnet quant
à lui à troqué son ancienne
BMW M3 contre cette superbe Peugeot 306 Maxi. Il jeta malheureux l'éponge laissant de ce fait encore un peu plus de place à Caillat pour le podium final. |
Le retour très
attendu de Denis Troussier avec sa Renault 5
Turbo Tour de Corse joliment améliorée et affûtée. Sortie de route sans gravité pour le sympathique équipage dans le chrono du Vercors à l'aube de la seconde étape. |
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L'habituelle présence
au départ de Jean-Claude Mouchet
et sa vénérable Renault 5 Turbo. Concurrent malheureux, c'est le turbocompresseur cette fois-ci qui n'a pas voulu suivre le rythme... |
Luc Escharavil avait
décidé de mettre les pendules
à l'heure dès les premiers instants de course du vendredi soir et a méthodiquement consolidé sa domination tout au long du samedi. |
Patrick Artru fut l'auteur d'une belle course au volant de son imposante Mitsubishi groupe N, coiffant sur le poteau la BMW M3 groupe A de Richard Caillat. L'Annonéen termina de ce fait second du podium final à 1' 28" de Luc Escharavil et précéda Richard Caillat de 11 secondes. L'autre Mitsu quasi-identique de Christophe Lecureux récoltera la quatrième place du classement groupe N et parallèlement la huitième place du général. La fiabilité de ces engins n'est plus à démontrer. Ces volumineuses groupes N ont un potentiel incroyable. Toute la difficulté consiste principalement à garder les quatre roues motrices de ces belles machines sur les parties bitumées des itinéraires ! Chaud-devant et vive le sport !!! |
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Jacques
Mounard, l'autre Nord-Ardéchois et béhèmiste
inconditionnel également présent au départ
de cette treizième édition n'a pas rejoint l'arrivée.
La mécanique de sa M3 bleutée en avait bien décidé
autrement. Le moteur cassa net après seulement quelques chronos...
Malgré la tombée de la nuit et l'heure propice à l'observation des OVNI, la Scora à la robe soleil de Jacques Bachelin aura étonnée plus d'un spectateur. Abandon prématurée à la clé pour cette superbe monture... Tout le monde en redemande ! Rendez-vous ainsi pris pour le prochain Rallye du Trièves du côté de Mens... |
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Alain Bonneton et l'étincelante Opel Ascona revue
et corrigée par ses propres soins ne figura pas non plus dans la liste des équipages ayant franchi la ligne d'arrivée finale. Il y a ainsi malheureusement des jours sans... |
Luc
Escharavil a tenu à partager sans délai ses lauriers
sur
le podium final avec les fidèles membres de son assistance. Sympathique image réunissant pour une fois les acteurs de la piste et les hommes de l'ombre des coulisses. |
Il
porte le même nom que le leader actuel du Championnat de France
des Rallyes sur Terre. Il pilote une voiture de la même marque.
Il vient également de la même région. Alain
Mourgues n'est autre que le cousin de Jean-François Mourgues.
Ne pas se fier aux apparences, ni aux habits, encore moins à
la voiture mais voici la preuve flagrante qu'un Mourgues peut en
cacher un autre !
Tonitruante Subaru Impreza qui échouera dix-septième du classement général à 7' 04" du premier. "Peut mieux faire", telle est la mention obtenue par le Gardois pour cette participation en Terre Iséroise. |
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Chaque
année Yves Giraud ne peut pas faire autrement que de s'élancer
dans la course pour ce rallye qui traverse pratiquement son jardin
par le milieu. Le numéro 13 réclamé par ses
soins et placardé sur les portières de sa BMW
320 I ne lui aura pas porté
chance au cours de cette édition 2001. Le Saint Marcellinois
ne rejoigna pas l'arrivée. Merci quand même pour le
festival auditif lors du départ de la spéciale disputée
en ville dans la soirée du vendredi.
Affluence non-négligeable de spectateurs dans les rues de la ville aux abords de cette "super-spéciale" nocturne. Depuis l'an passé le Saint Marcellin s'est vu doté de cette "épreuve spectacle" pas toujours appréciée ni très bien perçue par les concurrents. Ainsi placé en guise de prologue, comme le dise ouvertement certains pilotes, il n'y a absolument rien à gagner dans ce type de chrono mais plutôt tout à perdre et cela dès les premiers tours de roues ! Il vaut mieux jouer la prudence et attendre d'être sur de vraies spéciales de rallye... |
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Henri
Nicolas l'assureur le plus rapide du département
des Hautes-Alpes. Monture adoptée : Opel Kadett GSI. Résultat : vingt-deuxième du scratch à 7' 52 ". Ça ira mieux la prochaine fois lorsque je serai grand-père ! |
Stéphane
Rambaud amena sa Ford Sierra Cosworth
à la septième place du général. 04' 11" du vainqueur, la mamie possède encore du taunus, sans mauvais jeu de mots s'il vous plaît ! |
Vous
pouvez visiter ma rubrique "les bons tuyaux sur le web"
afin d'accéder
au site internet correspondant à l'organisation de cette épreuve. |